Oui, de plus en plus d’organisations utilisent l’EPSS comme critère prioritaire pour décider quelles vulnérabilités corriger en premier, en particulier lorsqu’elles font face à un grand volume de failles à traiter. Corriger toutes les CVE ayant un score CVSS élevé peut être coûteux et inefficace, surtout si certaines ne sont jamais exploitées. L’EPSS permet donc de focaliser les ressources sur les failles réellement dangereuses.
Certaines politiques de sécurité intègrent désormais des seuils d’action basés sur l’EPSS, par exemple : “corriger toute vulnérabilité ayant un score EPSS > 0.7 dans les 48h”. Cette approche pragmatique permet d’accélérer la remédiation là où c’est le plus utile, tout en limitant les interruptions non justifiées.
Des objectifs précis et mesurables permettent de structurer les ressources disponibles, d’anticiper les menaces et de mettre en place des plans d’action ciblés pour renforcer la résilience globale de votre infrastructure.
Former le personnel à la cybersécurité est crucial, car l’humain reste le maillon le plus vulnérable dans la majorité des incidents de sécurité. Qu’il s’agisse d’un clic sur un lien de phishing, d’un mot de passe trop faible ou du partage involontaire d’informations sensibles, les erreurs humaines sont à l’origine de nombreuses compromissions.
Une bonne formation permet aux collaborateurs de reconnaître les menaces, d’adopter des comportements sûrs au quotidien (gestion des mots de passe, vigilance face aux emails suspects, respect des procédures), et de réagir correctement en cas de doute. Cela renforce la posture de sécurité globale de l’entreprise et réduit significativement le risque d’attaque réussie.
La liste KEV (Known Exploited Vulnerabilities) publiée par la CISA recense les vulnérabilités activement exploitées dans la nature, c’est-à-dire déjà utilisées dans des cyberattaques réelles. Cette liste a pour objectif d’aider les organisations à prioriser leurs efforts de correction, en se concentrant sur les failles qui représentent une menace immédiate.
En publiant cette liste, la CISA fournit un outil de gestion des risques très concret : elle signale non seulement les failles connues, mais aussi les plus critiques et les plus urgentes. Pour les agences fédérales américaines, la correction de ces failles est obligatoire dans des délais stricts. Mais au-delà des États-Unis, la KEV est largement consultée par les professionnels de la cybersécurité dans le monde entier pour orienter leur stratégie de patch management.
Les CVE jouent un rôle central dans la gestion des vulnérabilités. Elles fournissent un langage commun à tous les acteurs de la cybersécurité pour suivre et documenter les failles, ce qui permet de prioriser les correctifs, d’automatiser les analyses et de structurer la veille sécuritaire. Sans CVE, chaque éditeur ou chercheur pourrait décrire une faille différemment, rendant la coordination complexe.
Elles sont également utilisées par les outils de scan de vulnérabilités, les SIEM, les SOC et les RSSI pour établir des politiques de réponse aux incidents. Leur adoption mondiale garantit que les failles sont identifiables et que les défenses peuvent être activées plus rapidement et de manière coordonnée.
Nos consultants vous aident à élaborer une feuille de route claire, à optimiser votre budget cybersécurité et à définir des actions concrètes alignées sur vos enjeux business.
Un réseau robuste et bien configuré prévient la plupart des attaques et assure la continuité de vos opérations, même en période de forte sollicitation ou de menace cyber élevée.
Nous combinons expertise technique et méthodologie de pointe pour identifier rapidement les failles, proposer des correctifs et renforcer votre plateforme face aux cyberattaques.
Les failles zero-day sont particulièrement dangereuses parce qu’elles sont inconnues des éditeurs, des utilisateurs, et souvent des solutions de sécurité traditionnelles (antivirus, IDS, etc.). Cela signifie qu’il n’existe aucun correctif, aucun patch, et souvent aucun mécanisme de détection ou de protection au moment de l’attaque.
Les attaquants peuvent donc les exploiter sans être détectés, souvent dans le cadre d’attaques ciblées et sophistiquées (cyberespionnage, sabotage, accès prolongé à un système). Leur valeur est si élevée que certaines zero-day sont revendues sur le dark web ou à des acteurs gouvernementaux pour des centaines de milliers d’euros.
EPSS signifie Exploit Prediction Scoring System, ce qui se traduit par système de notation de prédiction d’exploitation. Il s’agit d’un modèle probabiliste qui attribue à chaque vulnérabilité (généralement identifiée par un identifiant CVE) une probabilité d’être exploitée dans les 30 jours suivant son observation.
L’objectif de l’EPSS est de compléter les autres systèmes d’évaluation (comme le CVSS) en ajoutant une couche dynamique et contextuelle basée sur des données réelles d’exploitation observées dans la nature. Il permet ainsi aux organisations de mieux prioriser leurs efforts de correction en se basant sur le risque d’exploitation réel.
CAPEC et CWE sont deux bases complémentaires maintenues par MITRE, mais elles n’ont pas le même objectif. CWE décrit des faiblesses techniques dans le code ou la conception (ex. : absence de validation d’entrée), tandis que CAPEC décrit des méthodes d’attaque exploitant ces faiblesses (ex. : injection SQL).
En d'autres termes, CWE se concentre sur la cause, tandis que CAPEC se concentre sur l'action de l'attaquant. Les deux peuvent être reliés : un modèle CAPEC précise souvent quelles CWE il cible, ce qui permet de faire le lien entre la vulnérabilité théorique, l’exploitation pratique, et les CVE associées.
Le site cve.org, géré par MITRE, est la source officielle des identifiants CVE. Il est indispensable pour garantir l’unicité et la structure des entrées. Cependant, cve.org se concentre sur l’aspect administratif et ne fournit ni score EPSS, ni indicateurs d’exploitation, ni fonctionnalités de tri poussées.
Notre service CVE Find reprend ces données officielles, les enrichit avec des métriques complémentaires (KEV, EPSS, CVSS), et les présente dans une interface plus moderne, rapide et filtrable. C’est donc un outil de veille pratique, conçu pour un usage opérationnel et décisionnel au quotidien.
La sensibilisation vise à diffuser une culture générale de la sécurité, accessible à tous les collaborateurs, quels que soient leur métier ou leur niveau technique. Elle couvre des sujets concrets : phishing, mots de passe, mobilité, réseaux sociaux, vigilance en télétravail, etc. L’objectif est de rendre chacun acteur de la sécurité dans ses usages quotidiens.
La formation technique, quant à elle, s’adresse à des profils plus spécialisés (équipes IT, devs, admins) et porte sur des compétences spécifiques comme le durcissement de systèmes, le développement sécurisé, ou la gestion des incidents. Elle demande souvent des prérequis et vise à renforcer la sécurité par la maîtrise technique.
La différence principale entre les tests black box, gray box et white box réside dans le niveau d'information fourni au testeur avant de commencer l’attaque simulée.
Chaque approche a ses avantages, et le choix dépend des objectifs du test et du niveau de risque à couvrir.
Un scan de vulnérabilités est une analyse automatisée réalisée par un outil qui examine un système ou une application à la recherche de failles connues, généralement en comparant les versions logicielles ou en testant des configurations. Il est rapide, peu coûteux, mais produit souvent des résultats bruts ou incomplets, avec des faux positifs.
Un pentest, en revanche, va au-delà de la détection : il cherche à exploiter réellement les failles pour démontrer leur impact concret. Il s’agit d’un processus manuel et méthodique, qui valide les vulnérabilités détectées, en identifie de nouvelles, et fournit des scénarios d’attaque réalistes. Le pentest est donc beaucoup plus approfondi et contextuel, mais nécessite du temps, de l’expertise et une planification.
Ces enjeux de sécurité, axés sur la confidentialité, l'intégrité et la fiabilité, sont cruciaux pour garantir la pérennité et le succès des entreprises dans le paysage numérique actuel.
En cas de cyberattaque, il est crucial de pouvoir maintenir ou reprendre rapidement vos opérations commerciales.
Les plans de continuité des affaires et de récupération après sinistre sont donc essentiels.
LesLes entreprises doivent se conformer à diverses normes et lois de protection des données, telles que le GDPR.
Le non-respect de ces régulations peut entraîner des amendes sévères et nuire à la réputation de l'entreprise.
La protection des données sensibles est essentielle pour prévenir les fuites d'informations confidentielles.
Une sécurité robuste des données permet d'empêcher les accès non autorisés et de protéger les informations critiques.
Maintenir l'intégrité des systèmes informatiques est essentiel pour garantir que vos opérations commerciales se déroulent sans interruption.
Contrôler qui a accès à quelles informations et à quel moment est crucial pour prévenir les abus internes et les attaques externes.
Une gestion rigoureuse des accès contribue à minimiser les risques de sécurité en limitant l'exposition des données sensibles.
La protection des données de vos clients est essentielle pour maintenir leur confiance et préserver votre réputation sur le marché.